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Henri est en pleine crise de la cinquantaine. Les responsables de ses échecs, de son manque de libido et de son mal de dos ? Sa femme et ses quatre enfants, évidemment ! A l’heure où il fait le bilan critique de sa vie, de toutes les femmes qu’il n’aura plus, des voitures qu’il ne conduira pas, un énorme chien mal élevé et obsédé, décide de s’installer dans la maison, pour son plus grand bonheur mais au grand dam du reste de la famille et surtout de Cécile, sa femme dont l’amour indéfectible commence à se fissurer.

Difficile de vouloir se marier quand on voit ce qui nous attend ... Le film ne donne pas une vision merveilleuse de la vie de famille, mais évoque assez justement ce qui peut nous arriver la cinquantaine approchant. C'est très noir, limite cynique, mais cela fait éminemment réfléchir.

Christian, scientifique visionnaire, étudie les oies sauvages. Pour son fils, adolescent obnubilé par les jeux vidéos, l’idée de passer des vacances avec son père en pleine nature est un cauchemar. Pourtant, père et fils vont se rapprocher autour d’un projet fou : sauver une espèce en voie de disparition, grâce à l’ULM de Christian ! Commence alors un incroyable et périlleux voyage...

Donne-moi des ailes est un film familial, avec les qualités et les défauts qu'on affuble au genre. Le film est essentiellement tourné autour du gamin, et une certaine naïveté s'en dégage. Néanmoins, c'est un très joli conte qui est ravira toute la famille.

Vali et Mina sont deux sœurs que tout oppose, éloignées par les épreuves de la vie. L’une est chanteuse, rêveuse et émotive. L’autre est thérapeute, distante et rationnelle. Leur père aimant finit par trouver l’occasion rêvée pour les rassembler le temps d’un week-end et tenter de les réconcilier : Vali a décroché une audition à Paris et c’est Mina qui va devoir l’y emmener malgré son mépris pour la passion de sa sœur.
C’est une histoire de retrouvailles, une histoire d’amour entre deux sœurs, l’histoire d’une famille qui s’aime mais qui ne sait plus se le dire.

J'avais beaucoup aimé Tout ce qui brille mais la bande annonce de ce film laissait penser à du réchauffer. Pas très enclin à aller voir Géraldine Nakache imiter à nouveau Céline Dion (je vous ai dit que je ne suis pas fan de Céline Dion ?). Mise à part une scène clef où l'émotion recherchée n'est pas venue, j'ai tout de même trouvé le film assez touchant. Et cela fait plaisir de revoir Patrick Timsit dans un film, un acteur que je trouve totalement sous-estimé.

Été 1998, Kaboul en ruines est occupée par les talibans. Mohsen et Zunaira sont jeunes, ils s’aiment profondément. En dépit de la violence et de la misère quotidienne, ils veulent croire en l’avenir. Un geste insensé de Mohsen va faire basculer leurs vies.

Une fois adapté à l'animation saccadée (qui peut s'accepter comme un parti pris graphique), on finit par succomber à cette histoire simple et édifiante, avec un final particulièrement poignant. Le genre de film d'animation qui donne envie de lire les romans de Monsieur Yasmina Khadra.

Au fond de la savane africaine, tous les animaux célèbrent la naissance de Simba, leur futur roi. Les mois passent. Simba idolâtre son père, le roi Mufasa, qui prend à cœur de lui faire comprendre les enjeux de sa royale destinée. Mais tout le monde ne semble pas de cet avis. Scar, le frère de Mufasa, l'ancien héritier du trône, a ses propres plans. La bataille pour la prise de contrôle de la Terre des Lions est ravagée par la trahison, la tragédie et le drame, ce qui finit par entraîner l'exil de Simba. Avec l'aide de deux nouveaux amis, Timon et Pumbaa, le jeune lion va devoir trouver comment grandir et reprendre ce qui lui revient de droit…

Visuellement bluffant (c'est magnifique), dans la même veine que Le livre de la jungle, mais en plus abouti techniquement encore, ce nouveau Disney Live est un bon cru et un dépaysement assuré Avec le recul, je lui préfère tout de même Aladdin (en VO uniquement) mais on redemande des adaptations de cette qualité.

Hier tout le monde connaissait les Beatles, mais aujourd’hui seul Jack se souvient de leurs chansons. Il est sur le point de devenir extrêmement célèbre. Jack Malik est un auteur-compositeur interprète en galère, dont les rêves sont en train de sombrer dans la mer qui borde le petit village où il habite en Angleterre, en dépit des encouragements d’Ellie, sa meilleure amie d’enfance qui n’a jamais cessé de croire en lui. Après un accident avec un bus pendant une étrange panne d’électricité, Jack se réveille dans un monde où il découvre que les Beatles n’ont jamais existé… ce qui va le mettre face à un sérieux cas de conscience.

Ici, le scénariste a pris le pas sur le réalisateur. On sent davantage la patte de Richard Curtis que celle de Danny Boyle. Il s'agit bien d'une comédie romantique pur jus, avec un scénario qui évoque forcément pour les Français une autre uchronie, le film Jean-Philippe de Laurent Tuel. Sauf qu'ici, point de Johnny, ce sont les Beatles qui n'ont jamais existé. Il est sincèrement difficile de ne pas adhérer à ce film.  Les chansons des Beatles sont superbement réorchestrées. A peine sortie de la salle, on a juste envie de réécouter les Beatles. Et le couple d'amoureux est charmant, alors que veux tu de plus ?

Entre 1914 et 1918, un conflit mondial change à jamais le cours de l’histoire. Les hommes et femmes qui y ont participé ne vivaient pas dans un monde silencieux, en noir et blanc. Faites donc un voyage dans le temps pour revivre, comme si vous y étiez, ce moment majeur de l’histoire

Ce documentaire est intéressant à plus d'un titre. Tout d'abord, il prend un point de vue anglo-saxon (exit les Français, à peine évoqué). Cela pourrait déranger de résumer la 1ere guerre mondiale à un conflit entre les Anglais et les Allemands, mais on a suffisamment vu le point de vue français pour qu'on puisse s’intéresser à d'autres points de vue. Ensuite, le film s’intéresse au vécu du soldat, et ne se base que sur des témoignages oraux que le réalisateur illustre par des images colorisés. Cela dérange au début, mais on se fait finalement au procédé car le film réussit sa mission première, comprendre ce qu'ont vécu les soldats. J'ai notamment aimé comment ces soldats ont vécu la fin du conflit, avec ce sentiment de ne plus avoir d'utilité, de ne pas être compris par les civils.

Woody a toujours privilégié la joie et le bien-être de ses jeunes propriétaires – Andy puis Bonnie – et de ses compagnons, n’hésitant pas à prendre tous les risques pour eux, aussi inconsidérés soient-ils. L’arrivée de Forky un nouveau jouet qui ne veut pas en être un dans la chambre de Bonnie met toute la petite bande en émoi. C’est le début d’une grande aventure et d’un extraordinaire voyage pour Woody et ses amis. Le cowboy va découvrir à quel point le monde peut être vaste pour un jouet…

On ne change pas une équipe qui gagne. Le 4ème épisode reprend les mêmes recettes, et ça fonctionne toujours autant. Encore une fois, Pixar réussit à nous émouvoir.

Quand un charmant garçon des rues du nom d’Aladdin cherche à conquérir le cœur de la belle, énigmatique et fougueuse princesse Jasmine, il fait appel au tout puissant Génie, le seul qui puisse lui permettre de réaliser trois vœux, dont celui de devenir le prince Ali pour mieux accéder au palais…

Disney poursuit à un rythme soutenu l'adaptation en film de tous les classiques de son répertoire. Aladdin, comme bientôt Le Roi lion, fait partie des dessins animés les plus marquants. Qu'en est-il de cette adaptation ? Tout d'abord je trouve le couple charmant, très bien trouvé. Will Smith en génie, ce n'est pas non plu aussi catastrophique qu'on aurait pu l'imaginer. Bref, j'ai passé un bon moment, en regrettant juste de l'avoir vu en VF car pour le coup les chansons en Français semblent très mal coller aux lèvres des acteurs.

Du jour au lendemain, Raphaël se retrouve plongé dans un monde où il n'a jamais rencontré Olivia, la femme de sa vie. Comment va-t-il s’y prendre pour reconquérir sa femme, devenue une parfaite inconnue ?

Probablement la comédie romantique française de l'année. Le scénario sent le déjà vu et la reconquête de l'être aimé parait trop facile. Il n’empêche, c'est très drôle (Benjamin Lavernhe apporte tout ce qu'il faut en humour), bien évidemment romantique (le duo François Civil - Joséphine Japy est charmant), et finalement plus profond qu'il n'y parait.