Centenaire oblige, le film est bien sûr une évocation de l'absurdité d'une guerre. Mais les thèmes explorés sont bien plus riches : l'autre, la culpabilité, le pardon, les vertus du mensonge, la poésie, le suicide, l'amour contrarié ... Le tout est sublimé par une magnifique photographie (filmer en noir et blanc est souvent synonyme d'un soin particulier pour l'image, ce film en est l'illustration). Et il y a Paula Beer, actrice sortie de nulle part, qui irradie l'écran et sur qui repose tout le film. Et il y a sa belle-famille aussi, tellement attachante. Et il y a cette belle langue allemande ... (oui, je reste germanophile dans l'âme). Bref, tous les ingrédients réunis pour un grand moment de cinéma.