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Woody a toujours privilégié la joie et le bien-être de ses jeunes propriétaires – Andy puis Bonnie – et de ses compagnons, n’hésitant pas à prendre tous les risques pour eux, aussi inconsidérés soient-ils. L’arrivée de Forky un nouveau jouet qui ne veut pas en être un dans la chambre de Bonnie met toute la petite bande en émoi. C’est le début d’une grande aventure et d’un extraordinaire voyage pour Woody et ses amis. Le cowboy va découvrir à quel point le monde peut être vaste pour un jouet…

On ne change pas une équipe qui gagne. Le 4ème épisode reprend les mêmes recettes, et ça fonctionne toujours autant. Encore une fois, Pixar réussit à nous émouvoir.

Quand un charmant garçon des rues du nom d’Aladdin cherche à conquérir le cœur de la belle, énigmatique et fougueuse princesse Jasmine, il fait appel au tout puissant Génie, le seul qui puisse lui permettre de réaliser trois vœux, dont celui de devenir le prince Ali pour mieux accéder au palais…

Disney poursuit à un rythme soutenu l'adaptation en film de tous les classiques de son répertoire. Aladdin, comme bientôt Le Roi lion, fait partie des dessins animés les plus marquants. Qu'en est-il de cette adaptation ? Tout d'abord je trouve le couple charmant, très bien trouvé. Will Smith en génie, ce n'est pas non plu aussi catastrophique qu'on aurait pu l'imaginer. Bref, j'ai passé un bon moment, en regrettant juste de l'avoir vu en VF car pour le coup les chansons en Français semblent très mal coller aux lèvres des acteurs.

Du jour au lendemain, Raphaël se retrouve plongé dans un monde où il n'a jamais rencontré Olivia, la femme de sa vie. Comment va-t-il s’y prendre pour reconquérir sa femme, devenue une parfaite inconnue ?

Probablement la comédie romantique française de l'année. Le scénario sent le déjà vu et la reconquête de l'être aimé parait trop facile. Il n’empêche, c'est très drôle (Benjamin Lavernhe apporte tout ce qu'il faut en humour), bien évidemment romantique (le duo François Civil - Joséphine Japy est charmant), et finalement plus profond qu'il n'y parait.

Héloïse est mère de trois enfants. Jade, sa "petite dernière", vient d’avoir dix-huit ans et va bientôt quitter le nid pour continuer ses études au Canada. Au fur et à mesure que le couperet du baccalauréat et du départ de Jade se rapproche, et dans le stress que cela représente, Héloïse se remémore leurs souvenirs partagés, ceux d’une tendre et fusionnelle relation mère-fille, et anticipe ce départ en jouant les apprenties cinéastes avec son IPhone, de peur que certains souvenirs ne lui échappent... Elle veut tellement profiter de ces derniers moments ensemble, qu’elle en oublierait presque de vivre le présent, dans la joie et la complicité qu’elle a toujours su créer avec sa fille, "son bébé".

Lisa Azuelos arrive comme toujours à capturer son ton et nous livre un bel hommage à toutes les mamans.

Depuis que Nora a assisté au procès de Jacques Viguier, accusé du meurtre de sa femme, elle est persuadée de son innocence. Craignant une erreur judiciaire, elle convainc un ténor du barreau de le défendre pour son second procès, en appel. Ensemble, ils vont mener un combat acharné contre l'injustice. Mais alors que l’étau se resserre autour de celui que tous accusent, la quête de vérité de Nora vire à l’obsession.

Une intime conviction n'est pas juste un film sur l'affaire Viguier, il ne tranchera pas sur la culpabilité d'untel ou d'untel, et c'est tant mieux. C'est un film qui nous amène à réfléchir sur la justice, la difficulté de rendre justice sur l'unique base de l'intime conviction, des risques de juger une affaire devant son écran de télé, ou de se laisser emporter par sa conviction lorsqu'on enquête. En cela, ce film est salutaire. Ce qui ne gâche rien, les acteurs sont formidables. Marina Foïs est habitée par son rôle. Quant à Olivier Gourmet, il est grandiose dans ses plaidoiries d'avocat.

Décembre 1897, Paris. Edmond Rostand n’a pas encore trente ans mais déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Il n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de l’ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l’instant, il n’a que le titre : « Cyrano de Bergerac ».

Ce n'est pas vraiment un biopic sur Edmond Rostand, le ton se veut bien trop léger pour cela. Impossible de croire qu'il s'agisse d'un biopic fidèle, mais qu'importe car c'est avant tout une jolie évocation qui donne furieusement envie de relire/revoir Cyrano. On prend un immense plaisir à retrouver les répliques de la pièce.  Cerise sur le gâteau, j'ai également aimé ce générique de fin, hommage aux principaux Cyrano.

Suite à une décision municipale, l’Envol, centre d’accueil pour femmes SDF, va fermer. Il ne reste plus que trois mois aux travailleuses sociales pour réinsérer coûte que coûte les femmes dont elles s’occupent : falsifications, pistons, mensonges… Désormais, tout est permis !

Ce film, c'est avant tout la mise en lumière de ces femmes SDF qu'ont ne voit jamais. Cette mise en lumière légitimise à elle seule le projet. Les actrices SDF sont d'autant plus confondantes de vérités qu'elles jouent leur propre rôle. Et il s'avèrent qu'elles sont particulièrement drôles et attachantes, et prouvent que chacune à leur façon ont un talent à faire valoir. On pourra reprocher au film de n'avoir pas assez raconté une histoire, en se contentant souvent du portrait de ces femmes avec leur propre histoire, si bien qu'on est déçu de les quitter déjà après 1h42 de film. Car le temps passe vite avec ces personnages attachants et hauts en couleur. Mais la mission de ce feel-good movie est remplie, on ne voit plus des SDF mais des individus à part entière avec leur propre personnalité.

Spider-Man : New Generation suit les aventures de Miles Morales, un adolescent afro-américain et portoricain qui vit à Brooklyn et s’efforce de s’intégrer dans son nouveau collège à Manhattan. Mais la vie de Miles se complique quand il se fait mordre par une araignée radioactive et se découvre des super-pouvoirs : il est désormais capable d’empoisonner ses adversaires, de se camoufler, de coller littéralement aux murs et aux plafonds ; son ouïe est démultipliée... Dans le même temps, le plus redoutable cerveau criminel de la ville, le Caïd, a mis au point un accélérateur de particules nucléaires capable d’ouvrir un portail sur d’autres univers. Son invention va provoquer l’arrivée de plusieurs autres versions de Spider-Man dans le monde de Miles, dont un Peter Parker plus âgé, Spider-Gwen, Spider-Man Noir, Spider-Cochon et Peni Parker, venue d’un dessin animé japonais.

Ce n'est pas Peter Parker qui est ici la vedette mais Miles Morales, en soi une très bonne idée qui permet de dépoussiérer la franchise. Bien plus plaisant que le Spider-man du MCU, ce dessin animé a un look bien à lui, assez flatteur. Il ravira les jeunes garçons mais aussi les fans de la BD avec l'introduction du multiverse et des différentes versions de l'homme araignée que ces différents univers ont pu proposer. 

Bohemian Rhapsody retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur emblématique Freddie Mercury, qui a défié les stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique. Du succès fulgurant de Freddie Mercury à ses excès, risquant la quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène lors du concert Live Aid, alors qu’il était frappé par la maladie, découvrez la vie exceptionnelle d’un homme qui continue d’inspirer les outsiders, les rêveurs et tous ceux qui aiment la musique.

Ce biopic sur Queen est époustouflant. Les tubes de Queen y sont très bien mis en valeur et ont un effet euphorisant indéniable. Quant à l'acteur qui joue Freddie Mercury, il est impeccable. La fin est particulièrement émouvante et l'on ressort débordant d'énergie. Après Lady Gaga dans A star is Born, on est gâté cet automne, question film musical. Entre les deux films, mon cœur balance.

C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie...

A la croisée entre The Full Monthy et Little Miss Sunshine, Le Grand Bain est une comédie particulièrement enthousiasmante. Elle arrive à nous émouvoir et nous faire rire d'une bande de loosers dépressifs. Le happy end est peu croyable mais ça fait tellement du bien ! Contrairement à ce que j'entends souvent (la faute à certaines productions populaires dans le mauvais sens du terme), la comédie française est bien supérieure à la comédie américaine. Voila, c'est dit.